1745-10-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à René Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson.

A la réception de la lettre anglaise du secrétaire du duc de Cumberland voicy monseigneur ce qui m'a passé par la tête.
Il ne tient qu'à vous de me procurer un voiage agréable et peutêtre utile. Vous pouvez disposer les esprits du comité. Je crois que M. le mal de Noailles même me donnera sa voix. Vous liriez ensuitte ma lettre en plein conseil. Chacun diroit ouy, et le roy aussi. Tout cecy est dans le secret. Me de n'en sait rien. Faittes ce que vous jugerez à propos. Mais j'ay plus d'envie encor de vous faire ma cour qu'au duc de Cumberland.

V.