1745-06-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à René Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson.

On prétend Monseigneur que vous nous donnerez bientôt une paix glorieuse.
Il n'y a que cela au dessus d'une victoire. Votre nom sera aussi cher à la nation qu'à moy. J'ajouteray un acte pour vous à ma fête. Daignez protéger mon petit paquet pour Amsterdam. Je me souviens d'une certaine lettre pour Edimbourg. Si vous l'aviez encore, vous pouriez aisément l'envoyer à l'abbé de la Ville qui la mettroit tout simplement à la poste. J'abuse horriblement de vos bontez.

O et præsidium et dulce decus meum.

La tête me tourne de vers et de fêtes.

V.