[c. 20 May 1745]
Je suis persuadé, madame, que, du temps de ce César, il n'y avait point de frondeur janséniste qui osât censurer ce qui doit faire le charme de tous les honnêtes gens, et que les aumôniers de Rome n'étaient pas des imbéciles fanatiques. C'est de quoi je voudrais avoir l'honneur de vous entretenir avant d'aller à la campagne. Je m'intéresse à votre bonheur plus que vous ne pensez, et peut-être n'y a-t-il personne à Paris qui y prenne un intérêt plus sensible. Ce n'est point comme vieux galant flatteur de belles que je vous parle, c'est comme bon citoyen, et je vous demande la permission de venir vous dire un petit mot à Etiole ou à Brunoy ce mois de mai. Ayez la bonté de me faire dire quand et où.
Je suis avec respect, madame, de vos yeux, de votre figure et de votre esprit, le très &c.