[? January 1736]
Je remercie aussi tendrement Pollion, que je suis désespéré contre ceux qui devroient être des Pollions et qui ne le sont pas.
Mon cher amy, je suis dans l'amertume. Il est affreux pour moy de vivre en France mais l'amitié me retient, et me rend tout suportable.
Divertissez vous bien, celuy qui ne cherche que son plaisir doit vivre à Paris, celuy qui veut écrire librement et vivre pour la postérité doit aller à Londres ou à la Haye. Mais le voiage que j'ay le plus envie de faire est celuy de la barrière Blanche.
V.