1732-03-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Augustin Paradis de Moncrif.

Mon cher Abderite, vous me jouez un cruel tour.
Je suis à l'agonie. Il m'est impossible de lire, de manger, de me remuer, de penser. Cependant je vais interrompre l'agonie pour venir dire à monseigneur le comte que je suis très fâché de mourir sans lui obéir.