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Si vous n’êtes pas trop fatigué, mon ami, demain lundi venez dîner avec
nous ; je me hâte de vous prévenir que vous serez seul avec ma mère,
Hortense et moi, et par
conséquent, pas obligé de parler. Richard est parti pour Nancy ce
matin, dimanche, son père étant fort malade ; nous serons donc bien enchantés de vous voir
quelques instants de plus, et nous ferons le soir ce que vous désirerez1.
Nous vous attendrons jusqu’à 6 h 1/4 demain, mais vis-à-vis d’Hortense, n’ayez pas reçu ma lettre et ayez l’air d’ignorer le départ de son mari, car je vous écris, non pas pour que vous ne dîniez pas avec lui, mais parce que vous vous fatiguez davantage lorsqu’il est là.
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Adieu, ami,
j’espère à demain, ne me répondez pas, nous dînerons à 6 h 1/4 et mardi je ne serai pas chez
moi.
Je vous envoie mille tendresses de cœur.
Consuelo
Ce dimanche