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Si je veux de toi, mon amour ?
Mais je crois bien que j’en veux, à tous les instants, si tu le désires. Combien j’ai été
heureuse, en recevant hier ton petit mot, mon
bon chéri. Je me suis arrangée pour être toute seule, tu ne me le demandes pas,
mais il me semble que tu n’en seras pas fâché non plus ; nous pourrons causer de mille
choses, et je pourrai baiser ta main tout à mon aise, on est si bien dans ma petite
bibliothèque, et tous les deux ! Ainsi, ne va pas me manquer de parole. Il me semble que tu
aurais pu aller voir
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ton cousin1
avant ton dîner, et revenir dîner avec moi ; mais d’après ce que j’ai compris, tu as arrangé
cette course plus tard : au reste mon
ami, arrange cela comme tu voudras, mais viens de bonne heure, j’ai tant de
choses tendres à te dire ! Ta bonne petite lettre a couché avec moi, et elle est restée en bon lieu.
Adieu, amour chéri ; j’ai mille courses à faire, je vais sortir et ne rentrerai que vers 6 heures : ensuite je t’attendrai avec anxiété. Tu me donnes tant de bonheur, et il devient si rare !
Adieu, je t’embrasse.
ce mardi à 9 heures2