dimanche au soir [3 May 1778]
Notre protectrice, il est bien clair qu'entre les Israelites et les rois de Gérair il n'y eut jamais de guerres pour un puis plus justes que celles que nous allons soustenir contre mr de Villarceau, car s'il bouche le passage au delà de son puis, avec quoy nos domestiques pouront ils avoir de l'eau pour les choses les plus nécessaires? comment les gens de l'écurie pouront ils seulement laver les pieds des chevaux?
Nous sommes confondus madame Denis et moy. Nous vous supplions de parler à mr de Villarceaux, et d'obtenir du moins de son honnèteté ce que nous devions exiger de sa justice. Arrangez tout avec mr Chalegrin. Sans vous nous serions privés de la chose la plus nécessaire à la vie.
V.