1778-04-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Théodore Tronchin.

Le Vieux malade du quai des Theatins se jette entre Les bras de Monsieur Tronchin; il souffre des douleurs insupportables; il peut n'avoir point La fièvre, mais il a une agitation dans le pouls et dans le sang qui augmente tous ses tourments: il y a quinze nuits qu'il ne dort point; son état est horrible; rien ne le soulage, il n'a d'espérance que dans Monsieur Tronchin; il espère qu'il aura pitié de lui.

V.