1777-12-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Catherine Louise Cordier de Launay, marquise d'Azy.

Les deux heureux Madame me permettent de vous féliciter de leur bonheur. Mademoiselle de Varicour a bien voulu être ma fille quelque temps; madame de Villette jouit d'un sort plus beau; elle est votre nièce, et j'ose assurer qu'elle en est très digne. Je vous rends votre bien, la vertu, le bon esprit et les grâces.

Mon âge et mes maladies m'empêcheront de vous faire ma cour, mais rien n'altérera la sensibilité et le respect avec les quels j'ay l'honneur d'être Madame

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire