1775-05-23, de Louis Bernard Guyton de Morveau à Voltaire [François Marie Arouet].

M.

Je n'ai jamais pensé qu'aucune de mes foibles productions méritât L'honneur de vous être présentée, vous les avés ignorées et je n'en ai pas été surpris, le recueil que je prens la liberté de vous addresser auroit le même sort, si je ne me laissois aller au désir de vous intéresser à une cause aussi importante pour le bonheur des hommes que la réformation du droit; vous verrés à la page 162 du tom.
1er que j'ai eu L'avantage de pouvoir opposer vos propres termes à ceux qui m'effrayoient du poids de votre autorité sur la grande question de l'influence du climat; rien ne peut plus contribuer à établir la verité sur les ruines de L'opinon que la voix d'un philosophe ami de l'humanité dont les écrits sont lus […], de tout le monde et qui a aqui tant de droits à notre admiration.

Je suis dans les sentimens, avec un profond respect &c.