à Ferney 5e avril 1775
Monseigneur,
C'est une grande Consolation pour moi, que la bonté dont Vôtre Altesse Sérénissime m'honore.
Je la remercie très sensiblement des ordres qu'elle a bien voulu donner; ils me sont bien précieux dans les peines que j'éprouve. Vôtre justice et vôtre magnanimité adouciront la fin de ma vie.
J'ai eu l'honneur d'envoier à vôtre bibliothèque, un petit livre nouveau, que je vous prie de recevoir avec bonté tout indigne qu'il en est. Je voudrais être à portée de marquer mieux le profond respect et le dévouement avec lesquels j'ai l'honneur d'être
Monseigneur
De Vôtre Altesse Sérénissime
Le très humble et très obéissant serviteur
Voltaire