1775-04-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Eugene von Württemberg, duke of Württemberg.

Monseigneur,

C'est une grande Consolation pour moi, que la bonté dont Vôtre Altesse Sérénissime m'honore.
Je la remercie très sensiblement des ordres qu'elle a bien voulu donner; ils me sont bien précieux dans les peines que j'éprouve. Vôtre justice et vôtre magnanimité adouciront la fin de ma vie.

J'ai eu l'honneur d'envoier à vôtre bibliothèque, un petit livre nouveau, que je vous prie de recevoir avec bonté tout indigne qu'il en est. Je voudrais être à portée de marquer mieux le profond respect et le dévouement avec lesquels j'ai l'honneur d'être

Monseigneur

De Vôtre Altesse Sérénissime

Le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire