1774-08-06, de Voltaire [François Marie Arouet] à Paul Claude Moultou.

J'ai lu sur le champ, Monsieur, le discours attribué à l'avocat du Roi de Nimes.
Je souhaitte qu'en effet il l'ait prononcé et que ce ne soit pas une pièce suposée. Mais il ne me parait pas respirer l'impartialité nécessaire à un avocat général.

Je vais lire la lettre du théologien à L'abbé Sabatier.

Je vous remercie de tout mon cœur. Ceux qui vous mandent le rapel de l'ancien parlement pouraient bien être de faux profêtes. Les vrais profêtes sont ceux qui assurent que Mr Turgot fera tout le bien qu'il poura. Je serai bien content si je revois Mr De Villevieille, mais je n'ose l'espérer.

Le vieux malade vous embrasse tendrement Monsieur et sera à vos ordres tant qu'il vivra.