à Ferney le 6 janvr 1774
Je ne puis, mon cher confrère en Apollon, vous remercier qu’en prose et j’en suis bien fâché.
Mon état a empiré depuis quelques jours, je renonce à tous les vers, hors aux vôtres. Je vous dirai en passant que malgré mes souffrances qui sont assez intolérables je ne suivrai point l’exemple des deux dragons de St Denis, les uns ont le courage de mourir, les autres le courage de souffrir. Je m’acquitte assez bien de cette dernière fonction &.
Je me borne à vous assurer de mon sincère attachement aussi inutile que ma lettre.