1761-07-16, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Paris de Montmartel.

Je ne peux m'empêcher, monsieur, de vous remercier et de vous féliciter de favoriser le nom et le sang du grand Corneille.
Le roi a suivi votre exemple, et j'ose vous assurer que cette petite entreprise fera honneur à la France dans les pays étrangers. Je suis enchanté que la première fois qu'on verra le nom de m. de Brunoi, on reconnaisse en lui la générosité de son père. Je présente mes respects à madame sa mère, et vous supplie, monsieur, de ne me pas oublier auprès de monsieur votre frère. Il ne faut pas écrire de longues lettres à un homme comme vous, occupé continuellement à servir le roi et l'état.

J'ai l'honneur d'être avec le plus tendre attachement et tous les sentiments que je vous dois, monsieur, etc.