à Ferney 22e 9bre 1773
Le malade octogénaire de Ferney, est bien flatté et bien consolé de recevoir avant de quitter ce monde, une petite marque du souvenir de Monsieur le Marquis Albergati.
Il serait encor plus aise (s’il pouvait lire) de lire sa comédie, que la Tragédie d’un autre.
Il est vrai que le malade n’écrit à personne; qu’aurait-il à mander? qu’il achêve sa vie dans un désert au milieu des neiges, et qu’il va bientôt en sortir.
Il mourra avec le regret de n’avoir pu embrasser Monsieur le Marquis Albergati.
V.