1771-11-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Guillaume Claude de Laleu.

Le très vieux malade remercie bien vivement Monsieur De La Leu de toutes ses bontés.
Il s’est un peu ruiné par l’établissement d’une Colonie. Mais les trente mille francs que lui doit la succession de Guise, jointes aux autres créances, poura tenir lieu de nantissement à Monsieur De La Leu dont les bontés sont extrêmes. Il est malheureusement forcé de tirer une Lettre de change sur Mr Marchand, il prie Monsieur De Laleu de le trouver bon.

Il a malheureusement été compris dans la saisie des rescriptions, et s’en est fort mal tiré. Son très humble et très obéissant serviteur.

V.