à Geneve le 17 fév. 1771
J’ai cherché M. depuis deux jours à me procurer la liste que vous désirez, elle n’est point venüe à Geneve.
Dumoins personne de ma connoissance ne l’a reçüe.
Avez vous vu la prose de Mrs de Rouen? Pour celle là nous l’avons lue et nous avons trouvé que l’on pouvoit s’en fâcher. Personne n’écrit et sans quelques voyageurs on ne sçauroit rien des dispso͞ns du public.
Quelqu’un me mande sur Versoix des choses qu’il désire que je vous communique. Cette affaire est si mal commencée, si mal suivie que vous ne serez pas surpris de la voir continuer de même. Au premier jour je compte avoir l’hr de vous voir et de vous entretenir sur cet objet et sur l’état de notre France, bien digne de l’attention d’un Philosophe.
Ma famille et moy présentons nos respects à l’oncle et à la nièce et leur souhaitons toute sorte de satisfaction.