1771-02-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Frédéric Gabriel Christin.

Mon très cher avocat de l’humanité contre la rapine sacerdotale, voicy deux Lettres que je vous envoie.
C’est tout ce que peut faire pour le présent vôtre ami moribond. Je ne crois pas que vôtre affaire soit sitôt jugée; tout le conseil est actuellement occupé à remplacer le parlement.

Dès que vous serez prêt d’être jugés, je prendrai la liberté d’écrire à Mr le Chancelier à qui j’ai déjà écrit sur cette affaire. Vous pouvez en assurer vos clients. Je pense fermement qu’il est de son intérêt de vous être favorable, et qu’il se couvrira de gloire.

Adieu, mon cher ami, je suis à vous et à vos clients jusqu’au dernier jour de ma vie.