25e juin 1770, à Ferney
J'ai dévoré, Monsieur, le livre de Mr De Correvon avec un plaisir inexprimable.
Je vais l'en remercier.
L'affaire de Sirven va on ne peut pas mieux. Il obtiendra probablement dépends, dommages et intérêts. Le parlement de Toulouse est tout changé. Je me prépare à verser des larmes de joie quand j'embrasserai made Calas. Je voudrais bien pouvoir vous parler pour une affaire très importante, mais il y a un an que je ne sors plus de mon lit.
Je vous embrasse avec tous les sentiments que je vous dois.
V.