8 décembre 1768
J'ai apris, Monsieur, que vous avez été malade, ne doutez pas que je n'y aie été très sensible, non seulement je vous suis véritablement attaché, mais je sens combien vous êtes nécessaire aux belles-lettres et à la raison dans le temps où nous sommes.
J'ai l'honneur de vous adresser le siècle de Louis XIV que vous voulez bien présenter à l'Académie. C'est le siècle du bon goût, et j'ai dit expressément que ce siècle ne commença qu'à la fondation de l'Académie française, je dis à la fin qu'elle le soutient encore.
A te principium: tibi desinet.
Je vous supplie de lui faire agréer mon respect et de me conserver vos bontés.
V. t. h. o. s.
V.