1768-03-24, de Voltaire [François Marie Arouet] à Paul Claude Moultou.

Mon très cher Philosophe, vous avez dû recevoir le mémoire.
Quand il fera beau et que les arbres auront des feuilles, l'aquéreur poura venir voir son domaine. Je saurai alors à quel prix made Denis veut le laisser. Vous savez que la terre ne m'apartient point puisque je l'ai donnée. Je ne veux pas qu'on la vende trop chère ni trop bon marché. Je vous en ferai l'arbitre. Je donnerai toutes les facilités possibles.

Je vous embrasse, mon cher philosophe avec une respectueuse tendresse.