1768-02-11, de Voltaire [François Marie Arouet] à Paul Claude Moultou.

Mon cher philosophe, je vous envoie un sermon prêché à Bâle et imprimé à Genêve chez Pellet.
Le prédicateur n'est pas si éloquent que vous, mais il est dans vos sentiments.

Je voudrais bien que vous voulussiez répandre un peu cette parole de Dieu. Puissent vos concitoiens être toujours libres, et ne craindre jamais ni despotisme ni consistoire!

Je vous embrasse avec l'amitié la plus tendre, et l'estime la plus forte.