1767-10-31, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

Je reçois, mon cher ami, une lettre d'un des nôtres, nommé mr Dupont, avocat au conseil souverain d'Alzace, qui me mande vous avoir adressé des papiers d'affaires très importants pour moi.
Il faut bien quelque philosophe que l'on soit, ne pas négliger absolument ses affaires temporelles.

Je vous enverrai de petites notes sur la comtesse de Givri, supposé qu'on la réimprime. Je crois que le parti de faire des notes est plus convenable que celui de faire un discours en forme sur Henry 4. Cette besogne est ébauchée autant que ma faible santé l'a pu permettre, mais je ne veux pas faire un travail inutile; ainsi je vous prie de me mander si en effet on prépare une nouvelle édition.