1767-09-23, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

Le malade de Ferney est bien en peine du malade de Paris, et il attend avec impatience de ses nouvelles.
Il soupçonne qu'on a fait une faute dans la dernière lettre où il est question de la Comtesse de Givri; on a fait dire à Charlot dans la dernière scène: O destins inouîs! et c'est à la belle Julie de le dire. Le malade des champs recommande à la bonté du malade de la ville, la Comtesse, Charlot, Julie, et l'intendant faiseur de contes. Puisse cette pièce vous amuser autant qu'elle nous amuse et être utile à l'enchanteur Merlin!

Que faut il faire pour Sirven? J'ai bien peur que cette affaire ne s'en aille en fumée.