1767-09-21, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

Le malade demande comment se porte le malade.Il le supplie de faire coller sur la pièce cette dernière leçon, qui est la meilleure. Il demande à Merlin exactitude et diligence. Le Huron du sr Laurent est défendu à Paris; mais on espère que la comtesse de Givri aura permission de paraître.

Dernière leçon du commencement de la dernière scène du troisième acte

MADAME AUBONNE

J'ai mérité la mort . . . .

LA COMTESSE

C'est assez, levez vous.
Je dois tout pardonner, puisque je suis heureuse:
Tu m'as rendu mon sang.

CHARLOT (dans l'enfoncement)

O destinée affreuse!
Où me conduisez vous?

LA COMTESSE (courant à lui)

Dans mes bras, mon cher fils.

CHARLOT

Vous, ma mère!

LE DUC

Oui, sans doute.

JULIE

O destins inouïs!

LA COMTESSE (l'embrassant)

Oui, reconnais ta mère; oui, c'est toi que j'embrasse,