1767-05-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jacques Lacombe.

Acte 1er, Scène 3e

SOZAME

Je mourrais trop content si ma chère Obeide
Haïssait comme moi cette cour si perfide.
Poura t-elle en éffet penser dans ses beaux ans
Ainsi qu'un vieux soldat détrompé par le temps?
Tu connais cher ami mes grandeurs éclipsées,
Et mes soupçons présents, et mes douleurs passées
etca.

Acte 4e, Scène 6e

Dans un même sépulchre enferme nous tous deux.

SOZAME

Trois amis y seront, ma douleur te le jure.
Mais déjà l'on s'avance, on venge nôtre injure;
Nous ne mourons pas seuls.

HERMODAN

Je l'espère; j'entends
Nos tambours, nos clairons, les cris des combattans,
Nos Scithes sont armés — dieux punissez les crimes!
Que les cœurs innocents ne soient plus vos victimes
Aiez pitié d'un père
etca

La tête me tourne de toutes ces éditions. Il y a pourtant cinquante ans que j'en use ainsi. Tout celâ se débite; au moins chez les épiciers.

Dites moi donc, je vous en prie, si c'est en effet l'abbé Fouchet qui est l'auteur du suplément à la philosophie de l'histoire.

Plus — Acte 3e, Scène 3e, 4e vers,

Dans nôtre obscur azile on voit ce qui l'amêne.

corrigez

Dans nôtre heureux azile on voit ce qui l'amêne.