7e 9bre à Ferney 1766
Toute la maison de Ferney a été malade et l'est encor, mais toute la maison aime Monsieur Christin malade ou saine.
On a reçu ses perdrix et ses idées. Les unes et les autres sont fort bonnes. Il est prié de faire de sincères compliments à Mr Guirand. Ils font sans doute ensemble de très bonnes œuvres.
Si Monsieur Christin a quelque occasion de voir Mr le marquis de Marnesiac, ou de lui écrire, je le supplie de ne me pas oublier auprès de lui.
Bon soir mon cher avocat de la raison et de l'humanité. J'espère que vous ne serez pas l'avocat des causes perdues. Je vous embrasse bien tendrement.
V.