1766-09-14, de Voltaire [François Marie Arouet] à Pierre de Taulès.

Si j'existais monsieur vous savez que je passerais une partie de mes jours à faire ma cour à son excellence, et à tâcher de mériter votre amitié.
Je n'ay qu'une demi existence tout au plus. Vous monsieur qui avez un corps digne de votre âme, vous qui pouvez faire tout ce que vous voulez, je vous demande en grâce que vouliez diner à Ferney le jour où vous serez le moins occupé.

J'ai reçu, une lettre charmante qui était, je crois, dans le paquet de Monsieur l'ambassadeur.

V. t. h. et t. o. sr

V. de tout mon cœur.

Le plustôt que je pourai avoir l'honneur de vous parler sera le mieux.