1766-02-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Michel Paul Guy de Chabanon.

Vraiment, Monsieur, je croiais que vous seriez assez bon pour éxécuter mes dernières volontés.
Si vous me croiez entièrement mort, daignez du moins venir me jeter de l'eau bénite. J'ai peur que vous ne soiez tombé malade vous même, ou que nos montagnes de neiges ne vous aient éffraié. Si vous avez le courage de venir nous n'en sentirons que d'avantage, s'il se peut, le bonheur de vous posséder.

V.