1765-03-16, de Voltaire [François Marie Arouet] à Louis Amable Deprez de Crassier.

Monsieur,

Si vous avez été malade je le suis encor, mais la différence de vous à moi c'est que la vieillesse rend mes maux incurables; ils sont bien soulagés par le plaisir que me donne le gain de vôtre procez.
Je voudrais pouvoir être en état de vous donner des preuves du respectueux attachement avec lequel j'ai l'honneur d'être,

Monsieur,

Vôtre très humble et très obéïssant serviteur

Voltaire