1764-08-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Théodore Tronchin.

Mon cher Esculape vous avez deux malades auprès de qui je voudrais être.
Je vous supplie instamment de dire à M. l'ambassadeur de Venize et à M. le duc de Lorge combien je regrette de ne leur pas fait ma cour. J'oublierais volontiers mon âge pour venir jouir chez eux de votre conversation. Mais soyez bien persuadé que de douze heures j'en soufre treize. Vous me direz que le compte n'y est pas. Il y est. Douleur allonge le temps.

V.