[c. 15 April 1764]
Je suis très affligé, mon cher Caro, de ces [vo]iages qu'on fait faire à la tolérance; [j']apprends cependant qu'on débite sourdement à Paris une autre édition qu'on vend très cher.
Je demande à Dieu que ce soit vous qui aiez fait faire cette petite édition.
Vous me rassurez un peu sur Guillaume Vadé, mais il me parait que mr de Sartine ne fait rien sans consulter le parlement. On ne poura imprimer désormais les Etrennes mignonnes que par un arrêt sur requête. Nous retombons dans la barbarie du 12e et 13e siècle. Dieu nous ait en aide.