1762-02-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Ami Camp.

Maudit soit le marchand qui est cause que nous buvons du caffé détestable.
Vos bontez monsieur répareront le tort que nous fait la négligence de ce lyonais. Voulez vous bien avoir la bonté de me faire un autre plaisir? c'est de prier la personne qui est chargée de mes deux lettres de change sur les intendants des ducs de Richelieu et de Villars de se présenter chez l'un et chez l'autre pour être payez. L'un et l'autre mandent qu'ils acquiteront ces lettres au commencement de mars. Elles sont l'une et l'autre de 3000lt chacune. Je vous supplie de vouloir bien envoier cent louis chez m. Cathala la première semaine de mars. On ne défalquera les dépenses que dans les mois suivants. Je ne crois pas que la lettre de change de 2400lt pour de Croze ait lieu sitôt. Si je la donne je vous supplierai de luy faire honneur. Vous a t'on mandé que made de Pompadour