1760-09-23, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Je vous envoie donc mon cher correspondant l'approbation autentique que vous ne verrez jamais en bas de mes livres.
C'est que mes livres ne sont pas si bons que vos comptes.

Je viens de marier le résident à Fernex. En vérité on ne peut être mieux reçu dans un châtau où il n'y avait encor ny chapelle ny salle à manger.

Je vous ai prévenu de dix mille livres tournois prêtez à mon voisin Pictet Varambé. J'ay fait les lettres de change au nom de Mr Galatin Rola de 2000lt, de 1000lt, à trois jours de vüe. N'ai-je point trop abusé de vos bontez en prenant un temps si court?

Etes vous bien fâché que les jésuittes aient perdu leurs procez contre les apoticaires? Pour moy je ne veux point acheter ma casse chez frère Bertier.

Madame Denis et moy nous vous embrassons.

V.