1760-07-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Mon cher Gabriel ne songe point aux facéties, mon cher Gabriel a tort; il se passe à Paris sourdement une chose qui pourait faire tort aux intérêts de mon cher Gabriel; il sera aisé je crois d'y remédier, mais il faudrait que mon cher Gabriel eût la bonté de venir causer avec moi.

Est-il vrai que le courier de Berne a dit à Genêve, qu'à son départ de Berne, la nouvelle était venüe que les Hanovriens avaient battu les aimables Français?