22e avril 1760
Monsieur Vuaillet, Monsieur, m'allarme un peu sur vôtre santé à laquelle nous nous intéressons également.
Vous avez un beau frère qui est un très habile homme, et dont je souhaitte beaucoup le retour. Je vous prie de vouloir bien lui dire quand vous lui écrirez qu'il y a dans ce petit coin du monde un homme moitié français, moitié suisse qui lui est très attaché.
J'ai l'honneur de vous envoyer un petit mémoire sur la grande province de la Perrière. Je vous supplie de vouloir bien appuïer la vérité de ces sçavantes recherches auprès de Mr L'Intendant de Bourgogne. Vous avez dù recevoir le paquet que j'ai eu l'honneur de vous envoyer ces jours passés. J'ai celui d'être, Monsieur, Vôtre très humble et très obéïssant serviteur.
Voltaire