1759-05-07, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Sur votre lettre d'hier mon cher correspondant je vois, et made Denis voit, que vous joignez à vos connaissances celle d'habiller toutte une maison.
N'avez vous jamais fait de fourniture pr les trouppes? Vous parlez à merveilles. Faittes pour le mieux et au meilleur marché pour douze domestiques. Tout est horriblement cher à Geneve.

Le roy de Prusse m'écrit aujourduy de Landshutt, 18 avril. Mais il doit s'être passé quelque chose depuis.

Ne fait on pas des galons à Lyon pour livrée? Bon jour, la poste part.

V.