1757-04-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Louis Jeanmaire.

Vous n'ignorez pas monsieur que l'intention de son altesse sérénissime est que je sois exactement payé de la rente qu'il me doit.
Ma convention est que je touche ma rente de trois en trois mois. Je veux bien consentir pour votre facilité à n'être payé par an qu'en deux termes. Je vous prie encor de ne me point faire attendre un argent absolument nécessaire sans le quel je ne peux subsister. Le payement d'une rente viagère ne soufre point de retardement. J'attends les effets de votre équité et de votre exactitude étant entièrement monsieur vt tr hb et ob st

Voltaire gentilho. ord. du roy