[March 1755]
Le malade des Délices ne veut point mourir sans avoir toutes les obligations possibles à mr de Labat.
Il a déjà les pierres de Charlot; mais il n'a point de vin pour environ une vingtaine de personnes qu'il faut abreuver tous les jours. Il voudrait du moins cher; on lui en offre de tous les côtés, mais il donne la préférence à made Pelissari, et il attend les quatre chars avec la plus grande impatience. Mais il attend surtout cette belle grille dont Mr de Labat a eu la bonté de le flatter. Il attend encor de la santé pour venir l'embrasser, le remercier, et lui dire combien les deux solitaires l'aiment.