1755-02-01, de François Tronchin à Voltaire [François Marie Arouet].

M. vous savés dès hier par Mad. votre très bonne nièce que j'ai dû faire usage ce matin de la lettre que vous m'avés fait l'honneur de m'écrire.
Elle a été luë en Conseil, et vous jugés bien que ce que vous demandés n'y a pas souffert de difficulté; Il a été dit que vous pouvés habiter sur les terres de la République sous le bon plaisir du Conseil. Ainsi tout est en règle; et dès que St Jean appartiendra à un Maitre en état de vous y recevoir j'espère que vous ne tarderés pas à le venir habiter; C'est à quoy l'on va travailler autant que le froid excessif peut le permettre.