à Prangin ce 24 janvier [1755] au soir en revenant de Genêve
Je trouve ici, Monsieur, un assez joli carosse; ainsi vous voilà quitte de la peine que je prenais la liberté de vous donner avec si peu de ménagement.
Il ne me reste qu'à vous demander la continuation de vos bontés, et à tâcher de parvenir, malgré les Loix de votre pays, à me rapprocher de votre aimable famille. Je suis toujours avec le plus parfait attachement, Monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Voltaire