1754-11-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Germain Gilles Richard de Ruffey.

J'ay reçu monsieur de nouvelles preuves de votre mérite et de votre amitié.
Vous augmentez les regrets que je sens d'avoir séjourné si peu à Di-jon. Ma nièce et moy nous avons plus d'un remerciment à vous faire. Oserais-je vous supplier d'ajouter à vos bontez celle de vouloir bien assurer M. le premier président de la Marche de mes tendres respects quand vous le reverrez? Recevez les miens pour vous et soyez persuadé du véritable attachement d'un voiageur malade que le changement de climat ne peut guérir, et dans qui ce changement ne peut altérer les sentiments avec les quels il sera toujours monsieur.

vot. h. et ob. serv.

V.