aux Délices 1^er juillet [1757]

Vous êtes deux aimables associez Monsieur, vous et M^r Tronchin; Les deux hermites des Délices vous sont bien attachez et sentent tout le prix de vos attentions obligeantes.

Si les nouvelles venües hier d'Allemagne sont vraies il y a plaisir à confier son argent à des Electeurs; ils ne dépendront plus du marquis de Brandebourg.

Ces heureux événements dont on nous parle, donneront aussi plus de crédit aux effets publics, et peutêtre, dans quelques jours vous et m^r Tronchin vous vous déterminerez à vouloir bien prendre pour moy des annuitez pour une trentaine de mille livres. Si vous m'en donnez le conseil je le suivrai avec plaisir. Je m'y sens tout disposé. Je vous supplie d'être persuadé des sentiments avec les quels je serai toujours Monsieur

v. t. h. et ob. serv.

V.