à Monriond près de Lausanne 24 xbre 1755
Je vois, Monsieur, par toutes vos lettres que vous pensez en philosophe, et que vous m'honorez de votre amitié: je vous dois une reconnaissance égale à mon éstime.
Je ne puis répondre à vos offres obligeantes que par la confiance. J'ai l'honneur de vous envoyer une nouvelle lettreà l'Académie française, et je vous supplie de lui donner place dans votre Journal. Cette lettre vous instruira de ce que c'est que l'Histoire de la guerre de 1741 qui paraît depuis peu sous mon nom. On me vole un peu en vers comme en prose. L'amitié d'un homme comme vous console de ce brigandage.
Recevez monsieur les sincères assurances de l'estime et de l'amitié de v. t. h. et ob. serv.
V.