à Strasbourg 4 septb [1753]
Je vous aurais remercié plustôt monsieur sans ma mauvaise santé qui m'interdit tous les devoirs et tous les plaisirs.
Je ne peux dans mes moments de relâche vous remercier qu'en prose. Vous faites si joliment des vers que vous m'ôtez [le] courage d'en faire, en m'en inspirant le désir. Votre épître est charmante, je la mérite bien peu, mais je n'en ay que plus de reconnaissance. Elle me donne grande envie de voir l'autheur. J'aimerais baucoup mieux les Platons que les Denis. Soyez persuadé monsieur de la sensibilité et de l'estime sincère de votre très humble et très obéissant serviteur
V.