1753-06-22, de Voltaire [François Marie Arouet] à Graf Franz von Freytag.

Je suis désespérée Monsieur de ce que vous me faites dire par le peti garçon.
An nom de dieu n'envenimez pas une affaire lors que Mon Oncle est prest de faire tout ce que vous voudrez. Songez qu'il est attaché au Roy plus que jamais. Si le mémoire vous déplais mon oncle en fera un autre. Il se soumets à tout ce qu'on veut. Que lui demandez vous?

J'implore votre justice et vos bontez et je suis très malade.

Ma nièce est au lit mourante. Au nom de dieu ayez pitié de nous, et surtout d'une femme respectable et désespérée.