1752-12-29, de Voltaire [François Marie Arouet] à Pierre Gosse.

S'il est vray, monsieur, que vous ayez quelque manuscrit sous mon nom, soit une ancienne lettre écrite à monsieur Konig, soit un détail d'expériences de physique, intitulé Séance etc., je vous prie avec la plus vive instance de ne les point imprimer.
Je vous paierai ce que vous voudrez et je vous dédommageray de plus d'une manière. Vous y pouvez compter et je me flatte que vous aurez égard aux prières de Mr. Konig et aux miennes. Je vous auray une obligation extrême et suis parfaitement, monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire