1752-11-16, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charlotte Sophia van Aldenburg, countess of Bentinck.

Je prie mon ange tutélaire de vouloir bien me faire savoir si mes lettres sont parties.

Je devais charger d'un autre paquet du Bordier que madame la comtesse a honoré de sa protection, et qui comptait partir aujourduy mardy. Je n'ay point entendu parler de luy. Je supplie madame la comtesse de vouloir bien me faire instruire de sa demeure.

J'abuse de ses bontez, mais je la supplie d'avoir la charité de me prêter ce qu'en dira t'on que la Baumelle aporta de Copenhague. Mille pardons et mille respects.

V.