A Cosel, [9 or 10 September 1752]
J'ai reçu votre poème philosophique proche de ce Carnovie où Marc Aurèle jeta par écrit ses sages réflexions morales; j'en ai trouvé votre poème d'autant plus beau.
Reste à faire quelques réflexions, non pas sur la poésie, mais sur le fond & la conduite du 4me chant, dont je me réserve à vous entretenir à mon retour. Ici les housards, les ingénieurs, les officiers d'infanterie & de la cavalerie me tarabustent si fort, qu'ils ne me laissent pas le temps de me reconnaître. Adieu. Ayez pitié d'une âme qui est dans le purgatoire, & qui vous demande des messes pour en être tirée bientôt.
Fr.